Matières et matérialisme .. En novembre
2021, j’ai utilisé
de l’argile pour y faire des traces doigts,
mon habitus de non dessinateur, et les sprays
renforcent un peu le
relief mais il n’y a plus l’illusionnisme qui
m’est habituel. Par exemple les
petits tableaux sur
toile, à l’envers, ont
plus d’un
centimètre d’épaisseur. https://alaindumenieu.fr/2021/11/03/matieres/ . J’ai
voulu écrire à ce moment
sur « matière et matérialisme »,
mais c’est resté en plan. Les
« brushstrokes »
de Lichteinstein me ramènent
à mes
anciens travaux où l’image (en trompe
l’œil) d’un coup de pinceau
était
produite par un réel coup de pinceau dans la
matière. Ce sont des
empreintes. Dans du
plâtre, de l’argile etc. Images de coup de pinceau et de traces de doigt.
Suaire de Turin : https://www.instagram.com/p/CIx60ALA-Zo/ Alors cette nouvelle piste de
décembre 2021 ? Cela reste très
matérialiste, avec encore des matériaux
frustres : argile, laine de verre, rouleau
métallique, feutre… Ni empreinte ni illusionnisme,
même si les sprays, utilisés
comme d’habitude, renforcent les reliefs. Sur le web on n’en
voit que des photos. Il ne s’agit plus de
trompe l’œil, où le
matiérisme de
Support –Surface était perverti par mon
illusionnisme. Renvoyant la
procédure matérielle, traces etc. à
l’image
d’elle-même. imitation de trace / vraie trace Il me semble
qu’après avoir
désigné le statut pictural, donc ?
Artistique, grâce à ses brushstrokes, Lichtenstein veut
revendiquer, grâce à
ses vrais coups de pinceau, son
statut
de peintre. Non pas seulement un
« graphiste », même
s’il a
toujours tourné autour du débat
« hight/low » culture. Yo soy pintor – Apercevez-vous
quelque chose ? demanda Poussin à Porbus. – Non. Et vous ? – Rien. Le format https://i.servimg.com/u/f13/15/07/64/25/7a040b10.jpg brustokes "codifiées" les sculptures Faire coexister une simulation
de coup de pinceau avec un
véritable coup de pinceau! "vrais tableaux
expressionnistes abstraits", plein
cadre, sans espace extérieur codé! Seules
quelques "fausses touches"
permettent encore de repérer le second degré
lichtensteinien. https://i.servimg.com/u/f13/15/07/64/25/lichte50.jpg Reflections (1988-89)
où le peintre reprend ses propres
oeuvres comme si elles se réfléchissaient dans
des miroirs. Durant les années
1980, les "brushstrokes"
deviennent des sortes d'objets, des fragments autonomes que l'artiste
manipule,
organise et combine à sa guise avec de véritables
coups de pinceau. Leur nature
est donc bien différente, les premiers sont
préfabriqués et codés, les seconds
sont la trace d'un geste immédiat et, en principe,
irrévocable. Une photo d'atelier datant de
1986 |
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