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Pour
ClaireC
pour
FBesson,
printemps 2017
Prennons
comme exemple, au hasard, Dürer.
Il est certain qu'il a vraiment vu et analysé les paysages
qu'il a traversés et dessinés.
Ce qu'il nous en montre , ça ne s'invente pas.
Mais
remis en gravure ou peinture cela reste embeded dans des causes
religieuses que vous savez.
Je crois que c'est avec les impressionnistes qu'on se retrouve dans un
rapport moins propagandiste.
Même le "réalisme" de Courbet est dans un
récit. Social, historique.
Cézanne , Van Gogh vont au boulot sur place.
Tout ça pour dire que , Aussi, les paysages de Vlaminck et
de Derain , d'après leur fauvisme, ne me semblent pas si
loin: on va sur le motif.
Sur place.
Il
faut toujours choisir. Faire des tags urbains ,n'est pas honteux.
On peut préférer poser son chevalet dans des
odeurs de mousse et de champignons.
Et l'hiver un bon bonnet sur la tête.
J'ai visité l'expo Damien Cabannes au Creux de l'Enfer. Sa
pratique en général est assez complexe,
ça part dans tous les sens.
Là il avait peint le centre d'art en se mettant en face dans
la rue. Peindre sur le motif etc....
( Et puis je pense aussi à "Immersion" et "Praha")
©
Damien Cabanes, Le
Creux de l'enfer (n°1), 2015, gouache sur
papier, 250 x 570 cm.
Crédit photo © Vincent Blesbois, Le Creux de
l'enfer © Adagp Paris, 2016.
"Toutes
ces œuvres furent
saisies durant l'été caniculaire 2015, pendant la
résidence de l'artiste d'une semaine à Thiers et
sur le bassin thiernois : une famille locale et leur chien Jadis, des
frises de portraits d'enfants peints au centre
aéré de Paslières et des paysages
d'Auvergne variés. Les représentations du centre
d'art furent réalisées sur le petit parking face
au bâti, d'autres paysages témoignent du Lac de
Saint-Rémy-sur-Durolle ou du belvédère
du Calvaire, là où le point de vue sur les
montagnes du Forez est des plus surprenant. Cette approche de la
peinture en extérieur, réalisée
strictement en prise directe avec le paysage (jamais l'auteur ne la
reprend en atelier, mais il peut revenir sur place pour des
modifications) participe d'une tradition abandonnée
– celle de la peinture de chevalet – que Damien
Cabanes renouvelle à partir d'une méthodologie
à grande échelle, et qui lui appartient : une
peinture à plat à la gouache sur support papier
grand format posé directement au sol, avec les accidents dus
à ce contact et aux mouvements du peintre."
.
"Où
peindre?" et "quoi peindre?" ne
résolvant pas le "Comment peindre?" , il me semble certain
que les années 80 ont apporté , depuis l'Italie
et l'Allemagne une "figuration nouvelle" laissant une grande
liberté au geste pictural.
j'avais
cité Gilles Aillaud parce que sa
figuration oblige à voir de près et de loin et de
loin et de près.
"... un des sens de
(sa)
peinture est le passage de la tache à la figure et Gilles
Aillaud se maintient souvent entre les deux – ..."
.
Alors
, tant que nous en sommes au thème "classique" du
paysage , mais on pourrait aller voir aussi "nature morte",
il peut être interessant pour Lyon, d'aller voir nos gloires
locales.
Par exemple Giorda
.
voire
même Truphémus !!
..
Jacques
Truphémus
L'atelier,
2007 Huile sur toile
Voilà
des pistes , et même des fausses
pistes.Comme dans la vie , quoi.
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